Publications Récentes

I - Baales, M., Le Brun-Ricalens, F., 1996 - Eine 14C-diatierte jungpleistozäne Großkatze und weitere Funde aus einer Sandstein-Diaklase bei Altwies (Luxemburg). Bullelin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise 18, 1996, 57-72. [Lire le résumé]

II - Le Brun-Ricalens, F.,Thill-Thibold, G. et J., 1996 - Découverte de deux lames de poignard de méthode pressignienne en silex tertiaire zoné à Blaschette-"Kurze Wé" et à Diekirch-"Dechensgaart". Bullelin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise 18, 1996, 119-134. [Lire le résumé]

III - Le Brun-Ricalens, F.,Griette, M., 1996 - Découverte d'une station en plein air du Paléolithique supérieur à Auboué (Meurthe-et-Moselle) - Présentation préliminaire. Bullelin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise 18, 1996, 73-82. [Lire le résumé]

IV - Heinen, G., Le Brun-Ricalens, F. 1996 - Tectites et verres d'impact à l'Age de la Pierre : aperçu général. Bullelin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise 18, 1996, 145-154. [Lire le résumé]

V - Le Brun-Ricalens, F., 1995 - Préface.Quel avenir pour notre passé ?. Bullelin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise 17, 1995, 7-12. [Lire l'introduction]

VI - D'Amico, C., Jacobs, R., Le Brun-Ricalens, F., Löhr, H., Schaffner, C., 1995 - Steinbeilklingen aus "Jade" im Großherzogtum Luxemburg. Bullelin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise 17, 1995, 157-212. [Lire le résumé]

VII - Muller-Schneider, J.J. et L., Le Brun-Ricalens, F., 1995 - Une nouvelle lame d'herminette néolithique de tradition danubienne. Bullelin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise 17, 1995, 257-260. [Lire le résumé]

VIII - Le Brun-Ricalens, F., 1995 - Les instruments perforés au Grand-Duché de Luxembourg (5ème supplément). Bullelin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise 17, 1995, 239-248. [Lire le résumé]


I - Michael Baales, Foni Le Brun-Ricalens


Titre : Eine 14C-diatierte jungpleistozäne Großkatze und weitere Funde aus einer Sandstein-Diaklase bei Altwies (Luxemburg).

Résumé : Cet article présente quelques ossements d'animaux et artefacts en silex découverts anciennement dans les diaclases d'une carrière à Altwies. A cette occasion, sont rappelés brièvement la problématique et les intérêts archéologiques de ces fractures particulières observables essentiellement en bordure des plateaux en grès de Luxembourg. Les vestiges examinés, initialement non inventoriés, ont été retrouvés dans une boîte en carton lors du récent déménagement du Musée National d'Histoire Naturelle. Les deux éclats de silex sont difficiles à classer sur le plan chrono-culturel. Eu égard aux matières premières siliceuses employées et d'après leurs examens typologique et technologique, ils évoquent l'Épipaléolithique lato sensu. La dizaine d'ossements déterminés appartient au Pléistoscène récent et est attribuable au cerf élaphe (Cervus elaphus), au cheval (Equus sp.) et à un félidé, sans que l'on puisse faire, pour ce dernier, la distinction entre le tigre ou le lion des cavernes (Panthera leo [tigris] spelea). Le bassin de ce félin a été daté par accélérateur au début du Paléolithique supérieur : (KIA-4944) 31.690 +370/-350 BP soit 33.658 ± 915 cal BC.


II - Foni Le Brun-Ricalens, Georges et Josette Thill-Thibold


Titre : Découverte de deux lames de poignard de méthode pressignienne en silex tertiaire zoné à Blaschette-"Kurze Wé" et à Diekirch-"Dechensgaart".

Résumé : Présentation de deux lames de poignard en silex tertiaire zoné découvertes en prospection de surface sur un plateau gréseux du Gutland à Blaschette-"Kurze Wé" et en fouilles en fond de vallée alluviale à Diekirch-"Dechensgaart" (Grand-Duché de Luxembourg). L'examen technologique de ces artefacts atteste l'emploi d'une méthode particulière, en l'occurrence la méthode pressignienne, alors que le silex employé n'est pas originaire de la région du Grand-Pressigny (Touraine, France). La question des ateliers où la pratique de la méthode pressignienne a été reconnue en Europe occidentale à la fin du Néolithique est ensuite brièvement abordée ainsi que la difficulté actuelle pour reconnaître les silex tertiaires lacustres zonés originaires, d'une part, du Basin parisien, notamment de la région de Romigny-Lhéry en Champagne, et, d'autre part, du Bassin de Haute-Saône, en particulier de la région de Monts-les-Étrelles. En effet, ces deux zones d'affleurements qui se trouvent à des distances similaires du Luxembourg, respectivement près de 200 km et 220 km, livrent diverses variétés siliceuses, en particulier un silex brun zoné en plaquette dont quelques faciès présentent des microfossiles et des caractères macroscopiques convergents. Sur le plan chrono-culturel, très peu de complexes archéologiques se rapportant aux diverses phases du Néolithique récent/final ayant été fouillés dans le bassin de la Moselle, il est difficile d'interpréter ces "éléments pressigniens" dans l'état actuel de la recherche, tant sur les plans diachronique et synchronique, que sur le plan des comportements socio-économiques.


III - Foni Le Brun-Ricalens, Marc Griette


Titre : Découverte d'une station en plein air du Paléolithique supérieur à Auboué (Meurthe-et-Moselle) - Présentation préliminaire.

Résumé : La présentation d'une petite série lithique découverte récemment en surface à Auboué permet de proposer un nouveau jalon pour le Paléolithique supérieur du Bassin mosellan. Cette industrie lithique se caractèrise en particulier par l'emploi d'une excellente qualité de silex crétacé similaire à celle rencontrée dans le sud et le nord du Bassin parisien. Par ses caractères technologiques et typologiques, cet ensemble évoque un techno-complexe aurignacien. Cependant, les auteurs, abordant le problème d'attribution culturelle des industries à pièces carrénées du Paléolithique supérieur, en particulier dans le nord de l'Europe occidentale, n'écartent pas l'idée d'une appartenance à un techno-complexe plus récent (Protosolutréen, Magdaléniens?) et préfèrent différer leur diagnostic dans l'attente d'éléments plus pertinents.


IV - Guy Heinen, Foni Le Brun-Ricalens


Titre : Tectites et verres d'impact à l'Age de la Pierre : aperçu général.

Résumé : Cet article présente brièvement des matières premières siliceuses originales appelées "tectites" et "verres d'impact" que l'on découvre en différentes zones de la surface du globe terrestre. Ces verres particuliers appartiennent à la famille dites "impactites". La majorité des chercheurs s'accordent pour penser que ces "verres naturels" se sont formés suite à l'impact d'un astéroïde ou d'une comète sur un sol riche en silice. Actuellement des tectites ont été reconnues principalement dans quatre régions ; l'Europe centrale moldavites), l'Amérique du nord (bédiasites et georgiaites), l'Afrique occidentale (ivoirites) et l'Australasie (australites et indochinites). Trouvé dans le désert libyen en Egypte, le "verre libyque" est un "verre d'impact" proches des tectites.
Bien qu'anecdotique, l'existence de quelques exemplaires préhistoriques taillés dans ces matériaux, témoigne que ces différentes variétés siliceuses présentaient de très bonnes aptitudes à la taille pour la confection d'outils tranchants. Les propriétés mécaniques et les aspects esthétiques de ces verres naturels semblent ne pas avoir laissé indifférents certains hommes préhistoriques. En fonction des régions et de certaines contraintes (accessibilité, abondance, dimensions, morphologie, etc...), ces matériaux particuliers semblent avoir été plus ou moins recherchés au cours de la Préhistoire. C'est le cas notamment pour l'Australasie et le Sahara oriental où les verres d'impact étaient fréquemment employés. L'utilisation de moldavites n'est attestée actuellement que pour le site de Willendorf en Autriche, alors qu'à notre connaissance, aucun outillage n'a été réalisé dans des bédiasites , georgiaites et ivoirites. Parmi les 1400 georgiaites trouvées à ce jour, on ne dénombre qu'une dizaine d'outils.


V - Foni Le Brun-Ricalens


Titre : Préface.Quel avenir pour notre passé ?.

Introduction : Il est des devoirs agréables. Rédiger une préface pour une revue scientifique que l'on estime en est un, c'est pourquoi je suis très honoré d'avoir été sollicité pour parrainer la naissance de ce nouveau bulletin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise.
Comme nombre des objectifs de Société Préhistorique Luxembourgeoise et du Musée National d'Histoire et d'Art de Luxembourg sont communs, il se trouve que nos activités sont étroitement liées. Suite à la nomination récente au Musée d'un conservateur chargé de la nouvelle section Préhistoire, je voudrais profiter de l'opportunité de ces lignes pour évoquer les missions incombant à cet institut. Cette présentation permet de rappeler le rôle particulier du Musée dans notre pays, de préciser les fonctions et l'utilité du service archéologique, de faire un bilan de la situation actuelle et d'évoquer les orientations et les perspectives envisagées. Quel sera dorénavant l'avenir de la Préhistoire au Luxembourg ?


VI - Claudio D'Amico, Rolf Jacobs, Foni Le Brun-Ricalens, Hartwig Löhr, Carlo Schaffner


Titre : Steinbeilklingen aus "Jade" im Großherzogtum Luxemburg.

Résumé : 62 lames de haches en jade issues de ramassage de surface ont été actuellement recensées sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg. Il s'agit essentiellement de petites lames de haches, voire très petites, genre "hachette". Seuls trois exemplaires sont à classer parmi les lames de haches plates triangulaires de type carnacéen. Les auteurs proposent de faire une distinction entre ces deux classes de lames de haches dont la limite se situe dans une marge comprise entre 10 et 15 centimètres de longueur. Contrairement aux régions situées plus au sud, l'ensemble de ces haches en "jade" ne représente que près d'un pour cent de la population régionale des haches. Leur détermination pétrographique a été réalisée par la prise en considération de trois critères : leur densité, leur couleur et la présence ou non d'inclusions comme les grenats. Le classement hierarchisé de ces données et l'analyse statistique des densités a permi de mettre en évidence la présence de deux groupes voisins de roches : celui des jades sensu stricto et celui des éclogites. Aucune néphrite n'a été rencontrée. La circulation de ces diverses lames de haches en "jade" est discutée , les gîtes de matières premières employées étant à notre connaissance exclusivement localisés dans les Alpes occidentales. Un bref tour d'horizon de la distribution européenne de ces lames de pierre polie semble suggérer une distribution "down the line" pour les petites haches tandis que les haches d'apparat apparaissent de préférence au delà du "fall off" de la fréquence de ces "hachettes". Ces deux phénomènes paraissent dissociés sur le plan chronologique.


VII - Liette et John J. Muller-Schneider, Foni Le Brun-Ricalens


Titre : Une nouvelle lame d'herminette néolithique de tradition danubienne.

Résumé : Présentation d'une nouvelle lame d'herminette en amphibolite de provenance inconnue, probablement trouvée sur le territoire luxembourgeois, attribuable aux cultures de tradition danubienne, rubanée ou rössen, du Néolithique ancien et moyen régional.


VIII - Foni Le Brun-Ricalens


Titre : Les instruments perforés au Grand-Duché de Luxembourg (5ème supplément).

Résumé : Présentation de sept nouveaux exemplaires perforés dont deux ont été trouvés in situ associés à des céramiques rubanées (Néolithique ancien) et discussion inhérente à cette catégorie d'artefacts en particulier typochronologie et circulation de matières premières.





Retour