I - Histoires des recherches. II - Chronogie. III - Historique du Musée.


I - Histoires des recherches : les premières évocations préhistoriques



Evoquer dès l'Antiquité, les premières préoccupations abordant la Préhistoire remontent à la fin du Moyen Age et au début de la Renaissance. A cette époque, les "cabinets de curiosités" présentaient déjà des outils préhistoriques dont l'explication restait difficile. Ces outils étaient désignés sous le nom de "cerauniae fulgurae" (pierres de foudre) ou "glossopetrae" (pierres en forme de langues) : il s'agissait surtout de haches et de pointes de flèches, dont la vraie signification ne se fit jour que lentement.

 Il en fut de même pour les fossiles : des os de mammouth furent considérés comme les restes de squelettes d'hommes géants, ou, avec plus de vraisemblance ostéologique, comme les restes des éléphants de l'expédition transalpine d'Annibal.


II - Aperçu chronologique des premiers acteurs de l'archéologie préhistorique au Luxembourg


1828 - A Bruxelles Johannes Steiniger de Trèves (1792-1874), publie son "Essai d'une description géognostique du Grand-Duché de Luxembourg", un des premiers travaux sur le sol de notre pays. Par ailleurs en 1836, il fouille la caverne "Buchenloch" Gerolhstein (dans les Dolomies et calcaires du Dévonien moyen), où il trouva des ossements animaux et des objets d'industrie humaine (qui sont du paléolithique, d'après la terminologie actuelle) ; il fouille aussi la "Kartsteinhöhlen" près d'Eiserfey dans l'Eifel (dans du tuf calcaire quaternaire) et la "Genova-Höhle" dans la région de Kordel.

1833 - Le Dr. P.C. Schmerling de Liège publie ses recherches sur les ossements fossiles découverts par lui, dès 1829, dans les cavernes de la province de Liège, établissant de manière précise la contemporanéité de l'homme et des animaux de la faune quaternaire.

1835 - Le Dr Cassimir Picard fait des constatations analogues à propos de la contemporanéité des ossements et de la faune quaternaire, dans la région d'Abbeville. Son élève Jacques Boucher de Crèvecoeur de Perthes (1788-1868), Président de la Société Impériale d'Emulation d'Abbeville, considéré comme un des grands initiateurs de la préhistoire, était membre honoraire de l'Institut Grand-Ducal de Luxembourg, Section des Sciences naturelles, physiques et mathématiques, de 1855 jusqu'à sa mort. Né à Rethel dans les Ardennes françaises, le poète, philosophe et naturaliste -fils de naturaliste d'ailleurs- avait sans doute des rapports de bon voisinage avec certaines personnalités luxembourgeoises de l'époque.

1850 - Création du Musée d'Histoire Naturelle, qui sera par la suite englobé dans l'Institut Grand-Ducal.


1862 - Edouard Piette (1827-1906), géologue né à Aubigny et mort à Rumigny, dans les Ardennes françaises, publie avec Terquem une étude sur "Le Lias inférieur de l'Est de la France" concernant la Meurthe, la Moselle, le Grand-Duché de Luxembourg, la Belgique et la Meuse. Préhistorien de grand renom, à cause de ses fouilles au Mas d'Azil (1889) dans les Pyrénées qui révélèrent une industrie intermédiaire entre le Paléolithique et le Néolithique : le Mésolithique, c'est lui qui déclenche la carrière préhistorique de l'abbé H. Breuil.

1863-1868 - Husson, pharmacien à Toul, membre de la "Société d'Histoire Naturelle de la Moselle" prospecteur de cavernes des rives touloises de la Moselle, publie une série de notes sur "l'Origine de l'espèce humaine dans les environs de Toul par rapport au diluvium alpin" et adresse des communications à ce sujet à l'Académie des Sciences.

1868 - Création de l'Institut Grand-Ducal de Luxembourg, qui regroupe diverses disciplines, notamment les Sciences naturelles. On trouve dès cette époque de nombreuses collections de fossiles quaternaires provenant des alluvions de la Moselle. Victor Ferrant développera considérablement cet ensemble paléontologique en contrôlant régulièrement les exploitations de sables et graviers.

1885 - Le Dr. J.-P. Glaesener (1831-1901) de Diekirch, présente une synthèse sur "Le Grand-Duché de Luxembourg historique et pittoresque" dans laquelle les données préhistoriques étaient encore fort limitées, en dehors du monument mégalithique de "Deiwelselster" auquel il s'était particulièrement intéressé. Il est le premier à avoir insisté sur l'importance de l'étude des restes humains accompagnant les découvertes archéologiques. Il fit lui-même une étude exemplaire, pour les méthodes de l'époque, des résidus du squelette qui avaient été trouvés au pied du "Deiwelselster" ("le monument mégalithique dit "Deiwelselster" près de Diekirch, et sa réfection en 1892". Publ. Sect. Inst. G.-D. 1895).


1890 - Prosper Pétry, juge de paix offre sa collection issue de ramassages de surface, qui comprend diverses pièces provenant de la vallée alluviale de la Moselle aux environs de Grevenmacher, une trentaine de haches polies, quelques lissoirs et grattoirs. Il semble être le premier à s'intéresser au patrimoine archéologique du plateau du "Widdenberg", ainsi qu'à développer la prospection de surface, fait symptomatique de l'époque comme en témoignent les diverses collections qui arrivent au Musée.

1899 - Congrès archéologique d'Arlon, dans la section de préhistoire, Charles Arendt et Nicolas van Werveke firent chacun un rapport sur les découvertes au Grand-Duché. L'exposé de Van Werveke débuta de la manière suivante :


"Au Luxembourg grand-ducal, les découvertes préhistoriques ne sont pas très nombreuses ni très importantes. Nous n'avons constaté jusqu'ici ni un atelier quelconque pour la fabrication des armes en pierre ou en silex, ni un dépôt considérable, ni enfin une caverne recelant des restes des premiers habitants de nos contrées avec les traces de leur séjour. Toutes les trouvailles sont isolées ; ce n'est qu'au Müllerthal, surtout aux environs de Berdorf, que l'on semble avoir trouvé, sous des roches-abris, réunis en un certain nombre, des fragments et des éclats de silex, sans que cependant j'aie pu m'assurer de la vérité des faits racontés. "


1900 - Durant cette période, furent amnagés les sentiers touristiques du Müllerthal, dans cette région du "Grès de Luxembourg". Beaucoup des gorges ou des cavernes, qui étaient à l'origine des diaclases colmatées, furent réouvertes et nivelées artificiellement. Beaucoup d'artefacts durent être perdus dans les déblais, cependant certains aménageurs réussirent à sauver quelques pièces.

1908 - Le Dr. Victor Dasburg de Larochette observe sur un crâne d'un homme adulte trouvé lors de la construction du chemin de Gudelt à Nommern, une trépanation (2,5 cm. de diamètre). Ce crâne était associé à celui d'un enfant, divers objets en silex, ainsi qu'à une meule à deux cuvettes et un broyon. Les ossements furent réentérrés après.

1908 - Nicolas Van Werveke attiré par les rumeurs qui se firent autour de découvertes fortuites visite et fouille certaines grottes-diaclases dont celle de Waldbillig Kareslé (réétudiée depuis quelques années par Foni Le Brun-Ricalens - section préhistorique M.N.H.A.), et celle dite la "Caverne des Brigands", "Ranberhohle" -appelée par la suite la "Grotte des Celtes". Il y découvrit des ossements humains, ainsi que des objets néolithiques, en bronze et de l'époque romaine. Van Werveke s'étant désolidarisé de la Section Historique de son Musée à cette époque, le matériel découvert fut en partie dispérsé. De plus, critiqué pour ses opinions concernant l'ancienneté de l'Homme, il abandonna ses recherches.

1911 - Les collections préhistoriques de G. Bisenius de la région d'Altrier, passent par achat au Landesmuseum de Trèves.

1924 - Le Musée achète la très importante collection du Dr. Ernest Graf (1858-1824) d'Echternach, dont une centaines de pièces étaient déjà entrées par don, de son vivant (1914).
Elle contient surtout des haches polies (plus de 1 500), provenant pour la plupart de la région dans laquelle il avait été médécin de campagne. Son activité et son intérêt pour la préhistoire du Luxembourg ont fait de lui un des personnages les plus marquants de son époque. Il a également influencé la collecte dans la région allemande voisine qui faisait partie du secteur de son activité médicale.


1931 - Joseph Meyers (1900-1964), plus tard Directeur des Musées de l'état, publie ses "Studien zur Siedlungsgeschichte Luxemburgs" (Ed. Société de Linguistique, Luxembourg) dans lesquelles il met en rapport les données orographiques, hydrographiques, géologiques, climatiques, archéologiques et linguistiques pour en déduire différentes phases du peuplement du Grand-Duché. Il appliqua à ces constatations des méthodes statistiques et la comparaison avec les résultats obtenus dans les régions voisines, pour en tirer une carte résumant ses déductions. L'essentiel de son travail, vu l'état de la recherche archéologique à l'époque, porte surtout sur des périodes déjà historiques.


1933 - Victor Ferrant (1856-1942) conservateur au Musée d'Histoire Naturelle publie la première étude des terrasses quaternaires de la Moselle et rassemble à cette période diverses collections paléontologiques. Il fut par la suite l'instigateur de divers chantiers de fouilles, comme celui des carrières d'Oetrange avec Nicolas Thill .


1932-1936 - Durant cette période furent réalisées quelques unes des plus importantes fouilles préhistoriques qui initient à proprement parler le développement de l'archéologie préhistorique luxembourgeoise de terrain, en particulier grâce aux efforts de Nicolas Thill (1885-1967).

En effet cet instituteur de la commune d'Oetrange, est l'initiateur avec Gustave Faber des fouilles systématiques de la carrière de cette même commune au lieu dit de "Kakert".

Elles donnèrent un matériel abondant (ossements et outils), notamment du Paléolithique supérieur. Encouragé par ces résultats Thill, natif de Meffingen décide de mener d'autres fouilles de divers abris dans la vallée de l'Ernz-noire (entre Blumenthal et Müllerthal), notamment au site dit de "Loschbour" qui livra le premier et le plus ancien squelette humain connu pour le territoire luxembourgeois jusqu'à aujourd'hui. Ces différents travaux furent arrêtés par la seconde guerre mondiale. En 1968, après sa mort, ses soeurs offriront au Musée une collection d'une trentaine de pièces qu'il avait rassemblé en différents endroits du pays.

1939 - Ernest Schneider (1885-1954), médecin-dentiste à Luxembourg, amateur d'archéologie publie "Material zu archäeologische Felskunde des Luxemburger Landes" (Edition des Amis des Musées) où il recense et étudie les nombreuses gravures rupestres visibles dans la région du Grès de Luxembourg, depuis les rainures et les cupules, jusqu'aux représentations figurées. Il laissa à sa mort un dossier sur les "camps retranchés" qu'il avait prospecté et dont il avait fait lever les plans par Guillaume Lemmer, géomètre de la ville de Luxembourg, publié à titre posthume en 1968 sous forme d'Atlas.


1940-1945 - Pendant l'occupation allemande sur l'ordre de l'autorité SS, des fouilles de quelques abris et camps retranchés furent entreprises dans la région d'Alebourg près de Beaufort, sous la direction de Gustave Rick. Une quinzaine de soldats de la compagnie grand-ducale furent réquisitionnés comme manoeuvres mais ne finirent pas le chantier, leur activité ayant été interrompue par le départ forcé à Weimar "pour rééducation". Ils furent remplacés par des membres du "Schwarze Korps". Le matériel mis au jour fut déposé en partie dans le village, en partie à l'Université de Tübingen. La première fut détruite ou éparpillée, la seconde fut récupérée par Joseph Meyers, conservateur du Musée d'Histoire, en 1949.

1947 - Paul Modert, inspecteur des eaux et forêts, publie une synthèse des faits préhistoriques connus à cette date, en y ajoutant ses propres observations, surtout en ce qui concerne la répartition des tombelles et des mardelles dans le secteur de Grevenmacher : " Vor - und Frühgeschichte Luxemburgs " (2e édit. 1948).

1951 - Depuis cette époque Aloyse Linster, agriculteur et ouvrier d'usine, demeurant à Hellange établit une collection d'objets issus de ramassages de surface dans la région sud - est du pays, notant soigneusement les points de trouvaille. Sa collection fut en partie étudiée par Marcel Lamesch, professeur à l'Athénée (Les stations néolithiques de surface de Hellange. Publ. Sect. Hist. Inst.).

1965 - Dans une zone proche de la précédente, Emile Marx de Weiler-la-Tour, prospecteur assidu a constaté la présence d'objets préhistoriques en surface, plus particulièrement des fosses à remplissage noirâtre disséminées dans les champs. Il a ramassé de nombreuses herminettes et pièces en forme de bottier et finit par trouver la première poterie à décor rubané en spirales, attribuable au Néolithique ancien (Weiler-la-Tour, Hemecht, 1966).

1967 - Michel Coûteaux publie ses études sur l'évolution dans la région luxembourgeoise belge et grand-ducale, à l'aide de la palynologie. Ses indication se rapportent à l'histoire botanique depuis le Pléni-Würm, à l'aide de nombreuses analyses faites sur des tourbes, des dépôts de tufs calcaires et d'anciens sols.

1968 - Joseph Geiben, employé des ponts et Chaussées, fit les premières collectes préhistoriques en surface autour de Diekirch et fut suivi par Joseph Herr, avocat dans la même ville, qui décrivit en 1968 les objets qu'il trouva dans une publication intitulée "Diekirch und das mittlere Sauergebiet in der Steinzeit".

1969 - Publication de la première synthèse sur la préhistoire luxembourgeoise par Marcel Heuertz, intitulée : "Documents préhistoriques du territoire luxembourgeois. Le milieu naturel. L'homme et son oeuvre."

1969-1999 - Actualisation en cours. Voir les publications de la Société préhistorique luxembourgeoise créée en 1979.


III - Historique du Musée


Dès le XVIe siècle, le territoire luxembourgeois fit l'objet de préoccupations archéologiques. Le comte Pierre-Ernest Mansfeld (1517-1604), gouverneur du duché de Luxembourg au service des rois d'Espagne Charles-Quint et Philippe II, était un amateur éclairé d'antiquités romaines dont sa collection privée agrémentait les jardins de son palais. Par après au XVIIe siècle, l'historien Alexandre Wiltheim (1604-1684), "Père de l'archéologie luxembourgeoise", fit entre autre l'inventaire des antiquités romaines trouvées dans l'ancien duché de Luxembourg. Il en réalisa un corpus manuscrit richement illustré, intitulé "Luciliburgensia Romana". Une importante partie de ces antiquités fut réunie par lui au collège des jésuites de Luxembourg.

Cependant, comme la plupart des pays occidentaux, l'éveil à l'archéologie s'est déroulé essentiellement à partir de la fin de la première moitié du XIXe siècle. Dans notre pays, les débuts de l'archéologie coïncident de façon curieuse avec la naissance du sentiment national, du Luxembourg indépendant. C'est en effet en 1839 que les professeurs de l'Athénée aménagent dans leur bâtiment un musée d'antiquités qui reçoit très vite ses premières donations, en particulier des monnaies romaines. Dès lors l'archéologie sera étroitement liée à la naissance d'une infrastructure formelle, un Musée, afin d'institutionnaliser et de centraliser la recherche archéologique dans le pays. Malgré cette prise de conscience précoce, cet institut mettra près de cent ans à prendre forme.

L'arrêté royal grand-ducal du 2 septembre 1845 crée la Société archéologique ou, plus exactement la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg. Depuis le début, la Société archéologique tentait de susciter des dons et des dépôts. Un vibrant "Appel aux Luxembourgeois" lancé le 30 avril 1846 ("Donnond-nous la main pour rechercher, pour sauver, pour transmettre à nos descendants tous les monuments, tous les débris, tous les souvenirs de la nationalité luxembourgeoise !") eut manifestement l'effet souhaité.

L'arrêté royal grand-ducal du 24 octobre 1846 transforme la Société archéologique en Section historique de l'Institut Grand-Ducal. De remarquables conservateurs, historiens et archéologues accroissent les collections qui devront cependant déménager plusieurs fois. En 1881, elles sont transférées à l'ancien Hôtel de la Ville, l'actuel Palais Grand-Ducal ; ensuite, en 1892, après avoir séjourné pendant deux ans à la maison Dagoreau, rue Philippe II, elles prennent le chemin du Pfaffenthal et trouvent refuge dans l'ancienne caserne Vauban, ou encore à la caserne de la cavalerie au Pfaffenthal.

De 1874 ("Commission du 1er juillet 1874 pour la construction d'un bâtiment destiné à recevoir le Musée Pescatore, la Bibliothèque de l'Etat et les collections") à 1919 ("Concours pour la construction d'un Musée National sur le Plateau Altmünster") commissions et concours, projets avortés, se succèdent. Le projet muséal se concrétisa en 1922 par l'acquisition de la maison Collard-de-Scherff, située dans la vieille ville au Marché-aux-Poissons (à l'endroit où passait la voie romaine d'Arlon à Trèves et en deça de la première enceinte qui protégeait la bourgade médiévale). Suite à cette décision du gouvernement, la Section historique de l'Institut grand-ducal décida le 11 octobre 1927 de "rendre possible facilement accessibles au public ; c'est du reste la seule façon de les mettre en valeur et d'assurer leur rôle éducateur et esthétique, comme aussi le moyen le plus sûr de susciter des dons". L'Etat, dépositaire des collections, s'engagea à en assurer la conservation et l'exposition mais une grande partie des collections du musée, tout national qu'il est actuellement, continue d'appartenir à la Section historique.

Les locaux du Musée actuel au Marché-aux-Poissons sont aménagés peu à peu au cours des années trente, mais ils ne seront achevés qu'à la veille de la seconde Guerre mondiale. L'ouverture était prévue en 1939, pour la mi-septembre de l'année du centenaire de l'indépendance, mais finalement on préféra attendre la fin des hostilités pour ouvrir le musée, en mars 1945.

Les Musées de l'Etat regroupent alors le Musée d'Histoire et d'Art et le Musée d'Histoire naturelle. Cette cohabitation dans un même bâtiment faute de place suffisante se révéla cependant par la suite très difficile, voire impossible. Malgré diverses expansions du Musée, qui curieusement constituent une réalisation après coup des projets ambitieux du Dr. Vogler, Museumspfleger der Rheinprovinz (il avait, dès 1940, envisagé d'incorporer dans l'enceinte du musée divers ensembles importants dont le Palais de Justice et les Trois Tours), dès 1964 les conservateurs du Musée d'Histoire naturelle réclament une séparation complète des deux musée.

L'aménagement de l'Hospice St-Jean au Grund, pour les besoins du Musée d'Histoire naturelle et la nouvelle loi portant réorganisation des instituts culturels de l'Etat du 28 décembre 1988 apportent une fois pour toutes les solutions désirées.




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